JIF : Je vous Présente les Agodjié, Braves Amazones du Danhomè

Vaincre ou mourir », tel est leur adage. Elles ne prétendent pas égaler les hommes, elles les surpassent. « Elles », ce sont les Agodjié ou « Mino » (« nos mères », en langue fon), surnommées les « Amazones du Dahomey » par les Européens. Une armée de femmes unique au monde au XVIIIe siècle.

Tassi Hangbé, (1705-1711) première amazone, fille du roi Houégbadja, fondateur du royaume du Danxomè, a longuement combattu à la tête des régiments exclusivement composés de femmes pour défendre les couleurs royales et assurer une sécurité totale au Danxomè.

Éduquées au combat, les Agodjié vouent leur vie entière à la défense du roi et de son royaume. Une fois formées, elles sont réparties selon leurs spécialités : on distingue les fusilières, les archères, les faucheuses, les artilleuses, et enfin les chasseresses, commando d’élite dont les membres sont sélectionnés parmi les meilleures tueuses.

En service un jour sur deux, les guerrières subissent un entrainement physique quotidien très dur. Aptes à résister à la douleur, elles excellent dans le maniement des armes.

Des féministes avant l’heure

Se considérant plus fortes et plus courageuses que les hommes, elles prônent un renversement des valeurs et de la division du travail, revendiquant une forme de féminisme avant l’heure.

Linda Nukunu

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